L’histoire de la lithothérapie
Juil
22
2024
L’histoire de la lithothérapie avant J-C
Le mot “lithothérapie” vient des termes grecs “lithos” qui signifie “pierre” et “therapeia” qui signifie “cure”.
Certains peuples de la préhistoire utilisaient déjà les pierres pour s’en approprier le “pouvoir magique”. Les pierres étaient travaillées en statuettes, portées autour du cou ou encore en monuments tels que les dolmens et menhirs. On posait souvent des intentions de force et de fécondité.
Il y a 80 000 ans, l’homme de Neandertal recouvrait déjà les corps d’hématite.
Dés 2500 avant J-C, des blocs de lapis-lazuli venus d’Afghanistan étaient déjà gravés de texte sacrés, par des artisans.
Au premier millénaire avant J-C, on explorait les mines d’émeraudes en Egypte, l’opale en Europe centrale, l’améthyste dans le sous continent indien, l’obsidienne dans la péninsule arabique.
L’Egypte, première terre où les cristaux et pierres connaissent leur véritable expansion
C’est en Egypte que l’utilisation des cristaux et pierres connut sa véritable expansion. La malachite, symbolisant vie et végétation, était utilisée sous forme de poudre pour se maquiller. Elle était mélangée aux excréments de vache pour être ensuite utilisée sur les yeux.
L’améthyste, le grenat, la cornaline étaient utilisés pour fabriquer des colliers, amulettes, et autres bijoux.
La turquoise et la cornaline étaient également placées dans les tombes pour protéger les défunts contre les mauvais esprits et favoriser le voyage de l’âme.
Les couleurs, les gravures : Un rôle très important dans l’utilisation des pierres et l’histoire de la lithothérapie.
La couleur de la pierre jouait un rôle important dans la guérison. Le jaune (couleur du Dieu Râ, dieu du soleil) était utilisé pour soigner les troubles du système nerveux. Le vert facilitait l’accouchement, le bleu représentait une grande force.
Les gravures de dessins ou de vers étaient considérés comme particulièrement efficaces. Cela explique sans doute la présence de scarabées gravés sur les momies, symbole de renaissance pour les morts, et de protection pour les vivants.
